Psycho-social


Notre programme d’appui psycho-social au profit des enfants de la communauté Soulouquoise / de Petit-Goâve se débutera des la premiere semaine du mois de Septembre prochain. 256 enfants  et jeunes démunis seront pris en charge.

Nombreux sont encore dans la nécessité d’y prendre part. Malheureusement nos ressources économiques et financières ne nous permettent pas de recruter plus pour cette présente occasion.  Nous avons besoin plus de ressources.

Contribuez avec nous pour pouvoir accueillir et supporter plus d’amples d’enfants et de jeunes en nécessité et rendre le programme beaucoup plus opérationnel et reussi.

Pour donner, cliquer sur DONATE

Jean Eddy Etienne

Distribution de materiels sanitaires

Distribution de materiels sanitaires


Toujours en signe de solidarité avec la population Haïtienne faisant face depuis quelques mois avec l`épidémie de choléra sans pareille, le 25 Mai dernier, date marquant la sixième anniversaire de l`organisation Haïtienne pour le Développement Durable, 6 ans de services (éducation, la culture, santé, agriculture, environnement et l`assistance juridico-légal)  consécutifs à travers la communauté, l`organisation a distribué nombres de matériels hygiéniques et chlores dans le but et objectif pour lutter contre le choléra qui a déjà suscité de nombreuses morts dans le pays.

Malgré pas suffisant via la quantité de personnes vivant cette communauté, elles disent quand meme satisfaites et remercient l`initiative chaleureusement tout en faisant quoi qu`elles aussi vont accompagner l`OHDD dans ses perspectives qu`elles considèrent être à leur profit.

2e Phase du campagne de prévention contre le Choléra


Le samedi 8 janvier qui suit, l`OHDD lansera sa 2e phase du Campagne de prévention contre Choléra à Petit-Goâve, dans son Office situé à 2e Plaine (2e Section), 12 km Sud de la Ville, soit 75 km Sud de Port-au-Prince, route nationale #2.

Au cours de cette phase, un équipe de mobilisateurs bien formés et motivés sera envoyé partout de porte en portes et dans chaque établissement scolaire en particulier pour informer et former les gens  contre l`épidémie. Ils distribueront de brochures, serum Oral, chlore et autres aux gens.

L`Organisation, pour ceux, continue de solliciter de la part de tout et chacun leur contribution pour mieux faire.

la Coordinnation.

2e Section de Petit-Goâve, Choléra


Deux cas suspects de Choléra ont été rencontrés à la localité de Bazil  (Haut), 2e Section de la Commune de Petit-Goâve, en date du 6 decembre `10. Pour ce la population de cette zone réclame l`aide des autorités concernées et des organismes travaillant dans ce   domaine. Il est à rappeler depuis l`apparition de la bactérie vibrio Cholerae, à part de l` Organisation Haïtienne pour le Développement Durable (OHDD), ni la présence de l`Etat, ni la présence des autres organismes ne sont remarquée. Le voilà, la maladie fait son apparition. De manière particulière, l`OHDD réclame l`aide de tous les concerné. Elle profite de rappeler qu`une campagne de prévention contre ce fléau, et attendre le support de tous pour une plus grande réussite en ce sens.

Fight against Cholera


Project Summary

Title: Fight against cholera

Zone: Delattre, second communal section of petit-Goâve – Haiti

Number of beneficiary of the project: 16,000 People

Organization proposing the Budget: OHDD “Organisation Haïtienne pour le Développement Durable / Haitian Organization for Sustainable Development”

Project goal:

To facilitate people in Delattre (second Communal Section of Petit-Goâve) fight against the epidemic of Cholera that ravages the Haitian population since a few months. Endow people in Delattre with reliable information about epidemic of cholera while training them on how to protect themselves against this scourge. We are going to launch a campaign of awareness and prevention by flyers “with pictures”; and mobilizing few community agents that will furrow all the section with megaphones. And also realizing distributions of chlorines, soaps to treat and conserve water and to wash hands.

Action plan:

1.      Mobilizing and put in action community agents with megaphones to talk to the population about Cholera;

2.      Distributing flyers “with pictures” in the schools, Churches particularly and in all places in general;

3.      Distributing of serum oral to families;

4.      Distributing chlore to each family in the section.

5.      Put available some ways to transport people affected easily and quickly to hospital

Total need                              : 534 652.25 GHT / 13 535.5 USD

Duration of the project           : 3 months


DONATE

LA RÉVÉLATION DES RESSOURCES LATENTES


Cliquer pour la version Anglaise et /ou Espagnol .

Théorie :

L’apport de ressources matérielles en faveur d’une communauté ne fera qu’augmenter la dépendance de ces mêmes ressources. Le développement durable, l’éradication de la pauvreté et le renforcement de l’autosuffisance supposent que la communauté utilise ses propres ressources.

L’aide extérieure peut être acceptée, pourvu qu’elle ne conditionne pas la dépendance. Heureusement, toute communauté dispose de ressources souvent latentes ; ainsi, la première tâche consiste à identifier et exploiter ces ressources.

Introduction :

Notre but est le développement durable, l’éradication de la pauvreté et l’autosuffisance de la communauté au sein des communautés à bas revenus.

Il importe donc de comprendre clairement la nature de la pauvreté et du développement en vue d’y apporter des solutions efficaces qui contribueront à supprimer la dépendance d’un soutien prolongé.

La pauvreté n’est pas absolue :

Il n’existe pas de communauté vivant dans la pauvreté la plus totale. Une communauté – un groupement d’êtres humains – dispose de ressources suffisantes pour permettre à ses membres de survivre. Si cette communauté n’est plus qu’un site archéologique sans vie, alors il ne s’agit plus d’une communauté.

Il n’existe pas de communauté vivant dans la pauvreté la plus totale. « Oh! » vous exclamez-vous, « Pourtant, les gens marchent pieds-nus, ils n’ont pas d’eau potable et ne mangent pas à leur faim, leur taux de mortalité infantile est élevé, ils sont analphabètes et vivent dans l’apathie, la maladie, l’ignorance et l’intolérance. Ils n’ont aucune infrastructure. Ils ont besoin d’aide ! » Oui, c’est vrai. Mais, nous sommes en quête d’un développement durable et nous devons être prudents en ce qui concerne la nature de l’aide que nous voulons leur apporter.

Toute communauté dispose de ressources.

Il est important de retenir que toute communauté dispose de ressources. Pourquoi ? Si nous devons renforcer ces communautés, il importe de révéler ces ressources latentes. L’assistance doit être fournie afin de renforcer, et non d’affaiblir une communauté.

Si nous parachutons des ressources au sein d’une communauté tout en négligeant ses ressources internes, nous contribuons à l’atrophie de cette communauté et encourageons une dépendance accrue d’un secours extérieur – mesure qui ne fait que concourir à une pauvreté endémique prolongée.

Qu’est-ce qu’une ressource ?

Une ressource peut être n’importe quel bien ou service relativement rare et utile. En bref, il s’agit d’un potentiel de valeur et de richesse. Non pas n’importe quelle richesse, mais une qui recèle un potentiel d’utilisation en tant que facteur de production, lui-même nécessaire à un rendement souhaité. C’est la matière première d’une activité productive ; dans le contexte de la communauté, il s’agit d’un apport destiné à un projet communautaire.

L’argent liquide est la ressource la plus fréquemment envisagée dans le cadre d’un projet communautaire ; l’argent liquide est la forme de ressource la plus fluide et la plus convertible, car elle peut être utilisée pour acheter ou louer des vraies ressources (biens et services). Etant donné l’insuffisance d’argent liquide, les communautés pauvres devront s’ingénier à trouver d’autres ressources qu’ils tenteront de convertir en cash ou en matière utile à un projet communautaire choisi. Les ressources d’une communauté recèlent une multitude de biens, autres qu’en espèces, et de services.

Il suffit de penser aux types de ressources nécessaires à un projet prioritaire d’une communauté. Ceux-ci comprennent le terrain (emplacement qui hébergera le projet), les outils nécessaires à l’oeuvre du projet, la matière première destinée à être convertie en vue de ce projet, la main d’oeuvre – ou l’énergie humaine – qui effectuera cette conversion, de même que l’énergie mécanique telle que l’électricité fournie par le soleil, le vent et l’eau. L’intellect – autre forme de ressource humaine – est également mis à contribution dans la planification, le suivi des prises de décisions, la gestion et la rédaction des rapports. Il s’agit là de ressources nécessaires pouvant être fournies par la communauté même.

Il importe de ne pas sous-estimer ces autres formes de ressources et de les chiffrer à leur juste valeur ou selon le taux du marché (y compris le temps et l’effort investis par le comité de mise en application et le comité exécutif de la communauté). Ces formes de ressources sont fréquemment sous-estimées par les membres de la communauté. Vous, le mobilisateur, devez donc faire en sorte que ces ressources soient reconnues à leur juste valeur.

Ressources en dehors de la communauté :

Il existe deux principaux types de sources d’apport et de ressources provenant de l’extérieur (en dehors de la communauté). Celles-ci sont (1) gouvernementales ou proviennent (2) d’agences d’assistance.

Les sources gouvernementales comprennent les dépenses budgétaires – ordinaires et fiscales – des gouvernements centraux, régionaux et de circonscriptions, pouvant être responsables de l’approvisionnement en biens et services ainsi que de cession de fonds, au profit de la communauté.

Ces décisions doivent impérativement être prises après avoir communiqué avec la communauté. Des décisions prises sans la participation des communautés par des bureaucrates siégeant au sein des capitales nationales, régionales ou de circonscriptions, peuvent avoir des conséquences aussi désastreuses que celles de la charité ; elles contribuent à l’apathie, à la dépendance ainsi qu’au maintien de la pauvreté.

Même si le mobilisateur n’a que très peu de contrôle sur de telles prises de décisions, il lui est possible d’intervenir en tant que médiateur (commentaire explicatif ci-dessous) auprès des fonctionnaires (1) en les encourageant et en les aidant à dialoguer avec les membres de la communauté et (2) en soutenant et suggérant la mise en place d’une politique de développement communautaire oeuvrant en faveur d’une loi d’habilitation selon laquelle les projets provenant des admistrations centrales, régionales et de circonscriptions ne seront élaborés qu’en fonction des projets et des priorités des communautés locales.

Il existe différents types d’agences d’assistance. Les ONG internationales ou nationales ─l’une finançant l’autre─ sont celles qui interviennent le plus fréquemment auprès des communautés. (Une ONG est une organisation non gouvernementale ; il s’agit en général d’une agence dont les services sont bénévoles, à but non lucratif). Un autre soutien extérieur peut être fourni par les églises et leurs services d’assistance laïque, ou par l’élaboration de projets bilatéraux ou multilatéraux. La Croix Rouge Internationale prétend ne pas être une ONG. Cependant, elle en est une. Les sources d’assistance internationales appellent de plus en plus à la participation communautaire et au développement durable.

Là aussi, votre rôle pourrait être celui d’un médiateur, d’autant plus que les agences étrangères sont rarement formées à la question des conditions locales ainsi qu’aux opportunités d’aide à l’autonomie apportée aux communautés par le biais de la participation aux prises de décisions et de la contribution au développement.

Le paradoxe de la charité :

« Aider les pauvres » est une voie qui conduit vers les valeurs humaines universelles. L’aumône ou la charité font partie des valeurs principales des grandes religions du monde. L’assistance gouvernementale apportée aux régions économiquement faibles d’un pays, les plans d’aide internationale provenant des pays riches, les subventions gouvernementales ainsi que le soutien apporté aux plus défavorisés sont des manifestations de cette voie qui nous conduit vers les valeurs humaines universelles.

« Aider les pauvres » ou « combattre la pauvreté » sont deux démarches différentes qui recèlent un paradoxe. Fournir une assistance aux individus nécessiteux pourrait même contribuer au problème social de la pauvreté plutôt que de la faire disparaître. .. Pourquoi ? Faire l’aumône en faveur d’un individu sans-abri le conditionnera à mendier davantage et renforcera ses convictions selon lesquelles la mendicité peut être une réponse à son état d’indigence. L’apport de fonds étrangers aux pays à bas revenus renforce de même leur notion de droit à une aide destinée à financer leurs plans fiscaux.

Il faut également tenir compte des motivations qui poussent à faire l’aumône. Comment le donateur peut-il bénéficier de ce geste ? Quel intérêt personnel veut-il préserver en faisant perdurer cette coutume ? Les plus fortunés – quel que soit leur milieu et conscients de la provenance de leur richesse obtenue au crochet des plus défavorisés -, donnent de l’argent aux pauvres afin de se délester d’un sentiment de culpabilité, (Tolstoy). L’aumône conditionne la mendicité et renforce ainsi les inégalités structurelles. Celles-ci, à leur tour, entretiennent les richesses des classes d’élite et l’indigence des plus pauvres. Ne nous laissons pas décourager. Ce module de formation n’a pas pour but de bannir toute aide ou assistance provenant de l’extérieur. Il ne préconise pas non plus de violente révolution. C’est le mode d’assistance qu’il importe ici de comprendre afin d’éviter de faire plus de mal que de bien. ..Le réconfort des pauvres (ou la diminution de la pauvreté) n’est pas la finalité ; il s’agit ici de combattre et de surmonter la pauvreté.

Quel est donc le rapport du paradoxe de la charité avec la mobilisation ? Le paradoxe existe à différents niveaux (individuel, communautaire, national, international). Une multitude de facteurs sociaux, politiques et économiques entretiennent la pauvreté. Si votre rôle consiste à combattre la pauvreté, en particulier au sein de la communauté, il vous sera nécessaire de comprendre, parmi ces facteurs, le paradoxe de la charité.

Votre responsabilité en tant que médiateur consiste à informer les deux pôles de ressources – communales et extérieures – des dangers de la charité. Comme vous le dirait tout stratège militaire compétent, « Connaissez l’ennemi ». La pauvreté est ici l’ennemi.

Libérer les ressources :

Votre tâche en tant que mobilisateur est d’encourager et d’aider la communauté à identifier et utiliser ses ressources locales.

Il s’agit de rassurer les membres de la communauté sur le fait qu’il n’est pas dans leur meilleur intérêt de dissimuler leurs ressources (ou la connaissance de leurs ressources) et de prétendre qu’ils sont plus pauvres que la communauté même. Peut-être seront-ils tentés d’agir de la sorte. Faire ainsi appel à la pitié du donateur n’est ni honnête ni acceptable et ne développe aucunement l’autosuffisance et la prise d’autonomie des communautés à bas revenus.

Guider les membres de la communauté à identifier les ressources internes est une démarche importante et nécessaire, et suscite souvent l’enthousiasme et la convivialité du groupe. C’est ici qu’interviennent les outils classiques du mobilisateur : une réunion communautaire ou de groupe, une grande feuille accrochée au mur et un feutre (une brindille ou baguette pour écrire dans la terre battue feront également l’affaire).

Faites appel aux ressources potentielles des participants ─comme vous le feriez lors d’un brainstorming─ telles qu’un menuisier retraité, disposé à former quelques jeunes individus de la communauté, un lot de terrain inoccupé en vue d’y construire une clinique ou une école, un groupe de jeunes sans emploi susceptibles de transmettre énergie et enthousiasme, un fermier ou producteur agricole ainsi qu’un groupe d’individus disposés à préparer la nourriture pour les ouvriers communautaires donnant de leur temps et de leur énergie, quelques membres de la communauté loyaux et dignes de confiance prêts à réfléchir et à travailler sur la conception d’un projet communautaire.

N’analyser pas les suggestions dès qu’elles sont émises (il s’agit en effet d’encourager toute personne à contribuer aux propositions d’idées ; certains participants plus timides que d’autres pourraient craindre la critique). Comme il est d’usage lors d’un brainstorming, évitez les digressions vers la critique ou le débat ; contentez-vous de dresser une liste de suggestions sur la feuille accrochée au mur et indiquez qu’elles pourront être analysées plus tard.

Rappelez-le fait que le cash ne constitue pas le seul type de ressource ; il existe bon nombre d’autres ressources d’une valeur incontestable. Une évaluation en cash de ces types de ressources sera finalement nécessaire à un projet élaboré avec précision, cependant elle pourra être effectuée plus tard par le comité exécutif. L’argent et la richesse, incontestablement corrélés, sont toutefois deux éléments de natures différentes.

Lorsque vous procédez ainsi à l’identification des ressources, n’oubliez pas d’y inclure les ressources potentielles de liquidités telles qu’une collecte de fonds, une tombola ou une loterie locale (si la loi l’autorise), une vente d’objets provenant de dons (j’ai vu, une fois, un homme d’affaires très riche de la ville s’acheter un verre d’eau pour mille dollars, lors d’une vente aux enchères publique qui avait lieu dans son village natal).

Encouragez les idées innovatrices et originales des participants, même si ces suggestions ne seront pas forcément concrétisées plus tard (ces suggestions peuvent être inscrites sur la liste, sans pour autant les analyser). Il ne serait illogique d’exclure certaines idées, simplement parce qu’elles n’ont pas été testées.

Développer la force par la combativité :

Tous les biologistes s’accordent à dire que les organismes vivants deviennent plus résistants dans un climat d’adversité. Les adeptes du sport savent que l’exercice physique fortifie la structure osseuse et les muscles. De même, les enseignants et les psychologues connaissent les bienfaits du travail intellectuel sur la capacité mentale.

Dans la sphère sociologique, l’on constate également qu’une communauté, un groupe ou autre structure rassemblant plusieurs individus, devient plus forte dans l’adversité. Non pas une adversité totale qui anéantit l’organisme ou la structure, mais une adversité incrémentielle, capable de donner aux forces de résistances une impulsion nouvelle.

En quoi ce savoir est-il utile au mobilisateur ? Si la charité est la seule forme de soutien apporté aux communautés, celles-ci s’atrophient et se figent dans un état de faiblesse.

Si en tant que conseiller et guide d’une communauté vous expliquez aux individus les mécanismes de ce principe, si vous les aider à prendre leurs propres décisions communautaires et à prendre leur temps afin de définir leurs buts, d’identifier leurs ressources et de concevoir leur propre plan d’action communautaire, vous guider ces individus et leur communauté vers l’autonomie.

Si une communauté se bat, elle devient plus forte.

Le mobilisateur en tant que médiateur :

Etant donné que les ressources potentielles sont à l’extérieur de la communauté, le rôle du mobilisateur est celui d’un « médiateur » entre la communauté et ces ressources (y compris le gouvernement et les agences d’assistance). Un « médiateur  » est une personne qui « choisit et met en contact » différents partis qui ne se connaissent pas encore, puis les accompagne dans leur démarche de négociations et de communication, comme le ferait un entremetteur.

Le mobilisateur, grâce à ses compétences de médiateur, fait augmenter la prise de conscience et la compréhension de chaque parti. Il est ainsi nécessaire aux deux sources (donateurs et gouvernement) de même qu’aux membres de la communauté de se familiariser avec les principes suivants : (1) « L’aide au développement durable et non la charité », (2) « Identifier et utiliser les ressources locales », (3) « Combattre pour augmenter ses forces », (4)  » L’on a rien sans rien « , (5) « Une aide méritée par ceux qui savent se débrouiller », ainsi que d’autres principes figurant dans cette série de modules de formation.

Le développement durable :

Utiliser des ressources extérieures afin de fournir une assistance aux communautés pauvres du monde entier est mathématiquement impossible et va, de plus, à l’encontre du développement. Il existe trop de communautés pauvres et les ressources sont insuffisantes. Révéler les ressources latentes qui sommeillent au sein de toutes ces communautés pauvres constitue la clé du développement durable et de l’éradication de la pauvreté.

Il s’agit de s’investir. Ces ressources, avant d’être libérées, doivent être identifiées et reconnues par les membres de la communauté et par les donateurs extérieurs. L’investissement dans une formation de gestion est donc nécessaire afin de libérer ces ressources. L’assistance des donateurs s’avère d’une plus grande utilité en termes de formation et d’aide à la prise de conscience en vue de libérer des ressources, que par l’achat de matériaux divers (tuyauterie ou toitures) – une assistance qui plutôt que d’encourager l’autosuffisance, ne fera qu’augmenter la dépendance.

––»«––

Le coût du papier et de l’encre étant relativement élevé, il serait trop onéreux de produire suffisamment de tirages du matériel de formation nécessaire à tous les petits villages et quartiers urbains des pays les moins développés de la planète. Néanmoins, il serait à long terme financièrement parfaitement envisageable, d’équiper de la connexion Internet, toutes les infrastructures humaines, des villages les plus reculés aux grands quartiers urbains. La réalisation d’un tel projet dépend de la motivation à produire cette série de modules de formation sur ce site Internet (http://www.scn.org/gcad/). L’élimination de la pauvreté peut être un objectif global réaliste s’il s’appuie sur (1) les méthodes sus-développées ainsi que sur (2) l’Internet.

Voir les liens qui suivent :

·         Développement durable

·         Pauvreté

·         Ressources

·         Ressources de l’extérieur

·         Charité

·         Libérer les ressources

·         Développer la force

·         Médiateur

Par Phil Bartle, PhD

Traduit par Marie Krishnan

Declaration Universelle des droits de l`Homme et du citoyen


26 août 1789
Les représentants du peuple français, constitués en Assemblée nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements, ont résolu d’exposer, dans une déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’homme, afin que cette déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif et ceux du pouvoir exécutif, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous.
En conséquence, l’Assemblée nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Être Suprême, les droits suivants de l’homme et du citoyen.
Article premier – Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.
Article 2 – Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression.
Article 3 – Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément.
Article 4 – La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.
Article 5 – La loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce qui n’est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas.
Article 6 – La loi est l’expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement ou par leurs représentants à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les citoyens, étant égaux à ces yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.
Article 7 – Nul homme ne peut être accusé, arrêté ou détenu que dans les cas déterminés par la loi et selon les formes qu’elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires doivent être punis ; mais tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la loi doit obéir à l’instant ; il se rend coupable par la résistance.
Article 8 – La loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu’en vertu d’une loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.
Article 9 – Tout homme étant présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable, s’il est jugé indispensable de l’arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s’assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi.
Article 10 – Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, mêmes religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi.
Article 11 – La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.
Article 12 – La garantie des droits de l’homme et du citoyen nécessite une force publique ; cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux à qui elle est confiée.
Article 13 – Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable ; elle doit être également répartie entre les citoyens, en raison de leurs facultés.
Article 14 – Les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.
Article 15 – La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration.
Article 16 – Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution.
Article 17 – La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.

Vaudou



Le Vaudou

Le Vaudou est une religion ordinaire de l’ancien Royaume du Dahomey (Afrique de l`Ouest). Il est encore largement répandue dans au Bénin, au Togo comme dans le célèbre marché des féticheurs à Lombé. On le trouve sous différentes formes à Cuba, au Brésil, aux États-Unis Louisiane surtout), en Afrique du Nord et en Algérie.

Le vaudou est né de la rencontre des Cultes traditionnels des dieux «Yorubas» et des divinités «Fons» et «Ewen» lors de la création puis extension du Royaume Dahomey. Au 17 siècle.
Il est le fondement culturel des peuples issues par migrations successives de Tado au Togo, les Adjas (Bénin, Togo,Ghana, Nigeria)

Le Vaudou est appellation du fond d`un mot « Yoruda» signifiant «dieu» ou des forces invisibles dont les hommes essayent de concilier la puissance ou la bienveillance. Il est l`affirmation surnaturel, mais aussi l`ensemble des procédures permettant d`entrer en relation avec celui-ci. C`est un culte de l`esprit du monde invisible. A chaque ouverture, le Prête vaudou demande de l`esprit «Papa Legba» pour ouvrir la porte des deux mondes.

Le vaudou vient du mot ordinaire de l`Afrique de l`Ouest « Vadoun» qui veut dire esprit. Le Vaudou est vieux depuis 10 000 ans.
Avec la déportation des noirs entant que esclaves, la Culte du vaudou caractérisée par des sacrifices des animaux, les morts vivants et la pratique de la sorcellerie et sorts du poupée à épingle, s`est étendue en Amérique et aux iles de la Caraïbe, notamment en Haïti.

Dans les années 1950, le Vatican a fait la paix avec le vaudou. Les percussions et même les mélodies vaudou sont même intégrées dans les cérémonies et messes dans les églises Catholiques. Oh ! Étonné ! Vous n`avez jamais entendu parler de ça? Prenez votre temps, écoutez bien les percussions et mélodies de l`église Catholique et reculez vous aux vaudou. Vous entendez!? …

Erzulie (Fréda) est la Déesse de l`amour;
Gu (Ogou des Yarudas) est le Dieu de la guerre et des Forgerons, (il est toujours placé dans le fer);
Damballa est l`esprit de la connaissance et de la santé;
Sakpata, Dieux de la maladie, de la guérison et de la terre;
Hebieso, Dieu de l`Orage et de la Foudres;
Papa Legba, quant à lui, à la difficile fonction d`intermédiaire et de messager des Dieux, il est assimilé, dans le vaudou syncrétisme Haïtien, à Saint-Pierre qui détient les clefs du paradis et de l`enfer.
Dans le vaudou Africain, il n y a pas le concept du paradis et de l`enfer. Legba (Eshu pour les anglophones) est en effet le Dieu le plus important en cela qu`il est le Dieu des croisements, le Dieu de la réflexion, son rôle intermédiaire vient ensuite.

Recevrez très bientôt la suite de cette première.

EDerson Toussaint